Des mots, rien que des mots ? Eh bien non ! 

Voici un exemple réalisé par votre serviteur afin de vous montrer l'impact réel de l'évitement des déchets, lorsqu'il est fait consciencieusement :
Le test a été réalisé sur 29 semaines, et comptabilise le nombre de fois où la poubelle des ordures ménagères a été mise sur le trottoir :
Collectes effectuées : 16 
Collectes évitées : 42
Soit un ratio de 73% d'évitement pour 27% de mise en collecte. 
Comment obtenir ce ratio ? 
  • Il faut pratiquer assidûment le compostage de tous ses déchets organiques, qu'ils soient issus de la cuisine ou du jardin. 
  • Pour le jardin, les matières trop grosses pour être compostées sont réutilisées sous plusieurs formes : plessis, murs de branches, tuteurs, passages-tonnelles, poteaux. 
  • De plus, les restes de repas sont systématiquement mangés ou réarrangés pour composer un nouveau repas. Enfin, les courses sont réalisées à partir d'une liste et d'une prévision des repas sur 2 semaines, afin d'optimiser les achats et leur consommation sans rien jeter qui ne soit pas consommé.
Grâce à cette gymnastique qui devient très rapidement une routine facile à gérer, on maîtrise les apports et les déchets. Au final, à part les quelques déchets carnés issus de la préparation, aucun reste de repas cuit ou non consommé n'est jeté à la poubelle ménagère. Tous les restes de préparation sont mis au compost.
Un sac de 50 litres tient donc largement la semaine, et notre poubelle peut contenir 3 à 4 de ces sacs. Nous évitons donc également de mettre sur le trottoir des poubelles qui ne sont pas remplies. Nous sommes donc en capacité de n'avoir qu'une collecte toute les deux semaines.
Si individuellement l'impact est déjà significatif, il reste à multiplier par le nombre de foyers d'un quartier ou d'une ville pour comprendre rapidement le gain direct sur les taxes, le nombre et l'organisation des collectes, et les coûts environnementaux qui y sont reliés.

A vos composts !!!!